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Pascal Nottinger

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Réduire les aliments ultra-transformés pour mieux gérer son poids

14 Oct, 2025 | Non classé

Depuis l’aube de la civilisation, l’alimentation a toujours été au cœur de la santé humaine. Les premières sociétés agricoles se nourrissaient de céréales entières, de légumineuses, de fruits et de légumes locaux. La révolution industrielle, puis l’essor des technologies alimentaires au XXe siècle, ont progressivement transformé notre rapport à la nourriture. L’apparition des aliments ultra-transformés, à base d’ingrédients raffinés, d’additifs et de procédés industriels complexes, a marqué une rupture profonde. Si ces produits ont facilité la conservation et l’accessibilité de la nourriture, ils ont aussi contribué à l’émergence d’épidémies modernes : surpoids, obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, hypertension, certains cancers et même des troubles métaboliques chez la femme enceinte, l’enfant et le sportif. Aujourd’hui, le grand public prend conscience de ces enjeux, mais souvent avec un décalage par rapport aux connaissances scientifiques. C’est pourquoi réduire les aliments ultra-transformés pour mieux gérer son poids est devenu un axe essentiel en nutrition préventive.

En tant que nutritionniste à Luxembourg et expert en micronutrition, Pascal Nottinger accompagne au quotidien des patients en consultation en cabinet ou en téléconsultation pour les aider à retrouver un équilibre alimentaire durable. Grâce à ses diplômes universitaires et son expérience clinique, il s’impose comme une référence au Luxembourg, tout en restant profondément à l’écoute de chaque patient.

Définition des aliments ultra-transformés et impact sur la satiété

Les aliments ultra-transformés appartiennent à la catégorie 4 de la classification NOVA, développée par l’Université de São Paulo. Ils regroupent les produits fabriqués à partir de substances extraites d’aliments (amidon, protéines isolées, sirops, huiles raffinées) ou créées par synthèse (additifs, colorants, exhausteurs de goût). Exemples : céréales sucrées, boissons gazeuses, plats préparés, charcuteries industrielles, snacks salés ou sucrés.

Sur le plan physiologique, ces produits altèrent les signaux de satiété. La densité énergétique est élevée mais la densité nutritionnelle est faible. En d’autres termes, beaucoup de calories pour peu de fibres, de vitamines ou de minéraux. De nombreuses études montrent que les aliments ultra-transformés favorisent la surconsommation par leur texture molle, leur goût standardisé et la stimulation du système dopaminergique (le fameux « effet chips », quand on finit le paquet sans s’en rendre compte). Ce dérèglement de la satiété est un facteur majeur de prise de poids.

Lien avec surpoids, obésité et maladies chroniques

Réduire les aliments ultra-transformés pour mieux gérer son poids ne se limite pas à une question esthétique. C’est un véritable enjeu de santé publique. Les données épidémiologiques montrent que plus la part d’aliments ultra-transformés dans l’alimentation est élevée, plus le risque de surpoids et d’obésité augmente. Cette corrélation s’explique par l’excès de calories, l’indice glycémique élevé, l’absence de fibres protectrices et la modification du microbiote intestinal.

Chez les patients hypertendus, ces produits contiennent souvent trop de sel caché, contribuant à l’élévation de la pression artérielle. Chez les diabétiques, ils provoquent des pics glycémiques délétères. Pour les femmes enceintes, leur consommation est associée à un risque accru de diabète gestationnel. Chez les enfants, elle favorise l’obésité précoce et les troubles de l’attention. Quant aux sportifs, un excès d’aliments ultra-transformés peut altérer la récupération musculaire et augmenter l’inflammation chronique de bas grade.

Stratégies pour remplacer sans frustration

La réussite passe par une approche progressive et personnalisée. L’objectif n’est pas d’interdire, mais de substituer intelligemment. On peut remplacer les sodas par des eaux aromatisées naturellement, les biscuits industriels par des fruits secs ou frais, les plats préparés par des repas simples maison. La micronutrition offre des solutions précieuses pour combler les éventuelles carences induites par une alimentation trop transformée.

Un exemple courant en consultation : remplacer le petit-déjeuner composé de céréales sucrées par un bol de yaourt nature, flocons d’avoine et fruits frais. L’impact sur la satiété est immédiat et durable. L’expérience clinique de Pascal Nottinger à Luxembourg montre que les patients adoptent plus facilement ces changements lorsqu’ils comprennent les mécanismes physiologiques en jeu.

Lecture d’étiquettes simplifiée

Une des grandes difficultés pour les patients est de décoder les étiquettes nutritionnelles. Une règle simple enseignée en consultation : plus la liste d’ingrédients est longue et incompréhensible, plus le produit est ultra-transformé. Éviter les mots en « -ose » (glucose, fructose, dextrose), les huiles hydrogénées et les additifs numérotés (E…).

Les ateliers pratiques proposés en cabinet ou en téléconsultation permettent d’apprendre à choisir rapidement au supermarché. Les patients comprennent ainsi que la nutrition n’est pas une contrainte, mais une compétence qui s’acquiert.

Idées de snacks sains

Réduire les aliments ultra-transformés pour mieux gérer son poids passe aussi par la collation. Quelques alternatives simples :

  • Bâtonnets de légumes crus avec houmous maison
  • Fruits entiers ou compotes sans sucre ajouté
  • Noix, amandes, noisettes non salées
  • Tartine de pain complet avec purée d’amande ou d’avocat
  • Fromage blanc nature avec graines de chia

Une anecdote amusante illustre cette évolution : un patient expliquait en consultation qu’il avait remplacé ses chips du soir par des carottes croquantes, et qu’il se sentait « lapin heureux » (témoignage spontané, 2022). Cet humour spontané reflète bien le changement de perception possible face aux aliments.

Conclusion

La prise de conscience autour des aliments ultra-transformés est relativement récente pour le grand public. Longtemps perçus comme une solution pratique et moderne, ils sont aujourd’hui identifiés comme un facteur de risque majeur pour la santé. Réduire les aliments ultra-transformés pour mieux gérer son poids est donc un choix à la fois individuel et collectif.

À Luxembourg, Pascal Nottinger, nutritionniste et expert en micronutrition, accompagne ses patients dans cette démarche, que ce soit en consultation de cabinet ou en téléconsultation. Avec une approche scientifique, médicale et humaine, il aide chacun à comprendre et appliquer ces principes au quotidien.

Références scientifiques

  1. Monteiro CA et al. Public Health Nutrition, 2019.
  2. Hall KD et al. Cell Metabolism, 2019.
  3. Fiolet T et al. BMJ, 2018.
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  6. Juul F et al. Clinical Nutrition, 2021.
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  9. Askari M et al. Nutrients, 2020.
  10. Kim H et al. Nutrients, 2021.
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