13 % des femmes enceintes âgées de 20 ans et plus de 50 % des femmes de plus de 45 ans sont susceptibles de faire face à une fausse couche.
Un moment vécu comme un traumatisme et qui peut développer certaines angoisses chez celles qui désirent tomber enceintes.
Il existe certains facteurs qui augmentent le risque de fausse couche, et sur lesquels, malheureusement, nous n’avons aucun pouvoir.
La génétique, les problèmes placentaires, l’avancée en âge ou encore une maladie contractée par le fœtus peuvent s’avérer être des obstacles.
Cependant, la femme peut garder le contrôle sur le déroulement de sa grossesse et diminuer les risques d’interruption accidentelle de sa grossesse.
Grâce à la mise en place d’un plan nutritionnel adapté et à la préparation de plats pour femme enceinte, vous maximisez vos chances de vivre un accouchement qui se déroule parfaitement.
L’alimentation pour diminuer les risques de fausse couche, mythe ou réalité ?
La fausse couche est un sujet sensible. Et pour cause, ce sujet touche les femmes dans leur féminité la plus intime, ce désir profond de devenir maman.
Malheureusement, il se peut que la grossesse ne se passe pas comme prévu. Des saignements vaginaux rouge clair, des douleurs pelviennes, des crampes, la disparition de symptômes de la grossesse peuvent faire leur apparition et montrent les premiers signes d’une complication et d’un dysfonctionnement placentaire.
Que ce soit une fausse couche précoce ou tardive, il est vivement conseillé pour éviter l’interruption de la grossesse d’adopter un régime alimentaire qui contribuera à augmenter la viabilité du fœtus.
Les causes de la fausse couche
D’origine génétique dans la grande majorité des cas, les fausses couches peuvent être la conséquence de problèmes de santé de la maman ou dues à la consommation de substances nocives pour l’embryon.
Les maladies de la glande thyroïde ou des problèmes hormonaux chroniques chez la mère vont augmenter le risque d’une fausse couche spontanée. La présence de diabète dans le sang est également un des facteurs aggravants.
La consommation de boissons alcoolisées, de drogues ou la prise de médicaments contre-indiqués pour la femme enceinte gestation peuvent être responsables de la perte de l’enfant à naitre.
Certains aliments sont à éviter notamment les produits crus qui peuvent entrainer une infection de type toxoplasmose ou listériose (produits laitiers non pasteurisés, fruits de mer crus, viandes crues, etc.)
L’importance de l’alimentation femme enceinte
À la vue des facteurs aggravants, la nutrition figure en bonne place et il est très important de s’en préoccuper pour mener une grossesse sereinement jusqu’à son terme.
Pour que le fœtus reste en parfaite santé, il faut absorber des aliments adaptés à cette période de changements hormonaux et métaboliques importants. Cela va contribuer au bon développement du bébé.
Une étude récente a mis en lumière à jour le lien entre les carences nutritionnelles et le risque de fausse couche. Malgré les difficultés d’interprétation, les résultats ont montré qu’un régime alimentaire pauvre en nutriments essentiels peut augmenter le risque d’avortement spontané.
Une alimentation non équilibrée accroit les carences en acide folique, en fer, en vitamine C, en vitamine B6, en vitamine B12 ou encore en zinc. Ces carences sont reconnues pour générer une plus grande vulnérabilité de la mère face aux maladies auxquelles elle est exposée durant les 9 mois de grossesse.
Les aliments à consommer pendant la grossesse
Si le diabète et le manque de micronutriments sont responsables de nombreuses complications à l’accouchement, le surpoids chez la femme enceinte en fait aussi partie. Heureusement, la consommation de certains aliments réduit considérablement les risques pour le bébé.
Les oméga-3 : Les acides gras oméga-3 sont des graisses insaturées saines qui aident à maintenir le fœtus en bonne santé et réduisent les inflammations du placenta. Il convient d’incorporer dans son alimentation de femme enceinte des poissons gras plusieurs fois par semaine. Une bonne cuisson est indiquée et les poissons avec un taux élevé de mercure sont à proscrire.
Les antioxydants : Ils permettent d’améliorer la respiration et le développement du système nerveux du futur bébé. Les fruits rouges (myrtilles, mûres, fraises, etc.) et les légumes (de type brocoli, asperge, oignons ou choux rouges) sont ceux à privilégier lors de la préparation des plats pendant la grossesse.
Les produits laitiers : La consommation de protéines et de calcium est requise lors de la grossesse. Il ne faut pas hésiter à consommer des produits comme le lait, le fromage, les yaourts. Ils permettent d’augmenter les apports en vitamine B, magnésium, zinc et bien évidemment calcium.
Les aliments à ne pas manger lorsqu’on est enceinte
Lors de la grossesse, le risque d’intoxication bactérienne par l’alimentation est accru. Les réactions allergiques et infectieuses sont généralement plus sérieuses. Les formes les plus graves d’intoxication peuvent affecter l’enfant.
Pour prévenir les maladies d’origine alimentaire, il convient :
- De bien cuire la viande
- D’éviter de conserver trop longtemps des préparations culinaires au réfrigérateur
- De bien cuire ses œufs et éviter les plats en sauce à base d’œufs
- De laver soigneusement les légumes avant de les consommer.
La liste des aliments à proscrire interdits pendant la grossesse :
- Les anchois
- Les crevettes
- Le thon en conserve
- Les sushis
- Les volailles et le bœuf peu cuits
- La caféine
- Les laitages non pasteurisés
- Les fruits non mûrs.
Un repas type pendant la grossesse
Une alimentation équilibrée et un mode de vie sain sont deux facteurs qui réduisent considérablement les risques de faire une fausse couche. En plus de soutenir le développement du bébé, une bonne alimentation aide à mieux supporter les changements hormonaux et corporels liés à la grossesse.
À consommer sans modération :Il est recommandé de trouver toutes les familles d’aliments pour répondre aux besoins de la grossesse. Il est possible de faire 3 à 6 repas chez la femme enceinte en intégrant des petites collations entre les repas. C’est ce qu’on appelle le fractionnement de l’alimentation, très utilisé dans en nutrition pour maintenir son poids et pour éviter la fatigue.