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Pascal Nottinger

LE BLOG

Le duo calcium-vitamine D : vos alliés contre la perte osseuse

4 Sep, 2025 | Non classé

Un lien ancien entre l’humanité et la santé osseuse

Depuis l’Antiquité, les civilisations ont cherché à comprendre comment renforcer les os et prévenir leur fragilité. Les Égyptiens utilisaient déjà des aliments riches en calcium, comme les produits laitiers fermentés. Les marins du XVIIIe siècle, eux, souffraient du scorbut, mais aussi de rachitisme lié à une carence en vitamine D faute d’exposition solaire. Ce n’est qu’au début du XXe siècle que l’on a identifié le rôle crucial de cette vitamine dans l’absorption du calcium. Aujourd’hui, le duo calcium-vitamine D est reconnu comme un pilier incontournable de la santé osseuse et de la prévention de la perte osseuse, mais cette connaissance est relativement récente dans le grand public.

Quand le déficit s’installe : un risque silencieux

Une carence en calcium ou en vitamine D n’entraîne pas immédiatement de symptômes visibles. Pourtant, à long terme, elle favorise l’ostéoporose, les fractures et une fragilité accrue. Les populations à risque incluent les personnes âgées, les femmes ménopausées, mais aussi les sportifs soumis à des contraintes osseuses importantes, les enfants en croissance et les femmes enceintes, dont les besoins sont accrus. Un déficit prolongé peut également aggraver certaines maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle ou les maladies cardiovasculaires.

Calcium et vitamine D : au-delà des os

Si ce duo est connu pour son rôle dans la densité minérale osseuse, il intervient aussi dans la régulation de la tension artérielle, la prévention de certains cancers et le fonctionnement optimal du système immunitaire. Des études montrent qu’un apport adéquat peut réduire le risque de fractures de la hanche de près de 30 % chez les personnes âgées. Chez les personnes en surpoids ou obèses, une bonne statut en vitamine D semble aussi améliorer la sensibilité à l’insuline, avec un effet bénéfique sur le risque de diabète de type 2.

Sources alimentaires : la base avant la supplémentation

Le calcium se trouve dans les produits laitiers, certaines eaux minérales, les amandes, les sardines et les légumes verts à feuilles. La vitamine D, elle, est moins présente dans l’alimentation : poissons gras, jaunes d’œufs et produits enrichis en contiennent, mais l’exposition solaire reste la principale source. Cependant, au Luxembourg, la faible luminosité hivernale réduit la production cutanée, d’où la fréquence élevée des carences.

Dosage optimal : trouver l’équilibre

Les recommandations actuelles pour un adulte se situent autour de 1000 à 1200 mg/jour de calcium et 800 à 1000 UI/jour de vitamine D. Un dosage sanguin peut guider la stratégie, car un excès, notamment de calcium, peut avoir des effets indésirables, comme des calculs rénaux ou un risque cardiovasculaire accru.

Petite anecdote historique : au XIXe siècle, en Angleterre, on conseillait aux enfants de boire de l’huile de foie de morue chaque matin pour « se tenir droit » — un conseil peu apprécié pour le goût, mais efficace pour prévenir le rachitisme (Journal of British Medicine, 1894).

Quand envisager un supplément ?

En consultation de nutrition, la supplémentation est envisagée en cas de déficit avéré ou de risque élevé, notamment chez les personnes âgées, les femmes enceintes, les sportifs de haut niveau ou les enfants avec une alimentation restreinte. Un nutritionniste expérimenté, comme Pascal Nottinger, nutritionniste à Luxembourg et spécialiste en micronutrition, évalue les apports alimentaires, les antécédents médicaux et le mode de vie pour établir un plan personnalisé.

L’effet de mode… et la réalité scientifique

La popularité des suppléments de vitamine D a explosé ces dernières années, parfois au-delà des besoins réels. Dans le grand public, l’idée qu’« un peu plus ne peut pas nuire » persiste, alors que les preuves scientifiques montrent l’importance d’un dosage adapté, ni trop bas ni excessif. C’est là que l’accompagnement par un professionnel prend tout son sens.

Nutrition et santé osseuse : un enjeu global

La santé osseuse ne se limite pas à la prise de calcium et vitamine D. Elle dépend aussi d’un équilibre global : activité physique régulière, apport suffisant en protéines, magnésium, vitamine K2 et un mode de vie actif. Les études démontrent que la combinaison d’une bonne alimentation, d’une exposition solaire raisonnée et d’une activité physique à impact modéré optimise la densité osseuse sur le long terme.

Pascal Nottinger, nutritionniste de référence au Luxembourg

Avec ses diplômes en nutrition clinique et en micronutrition, Pascal Nottinger accompagne ses patients au Luxembourg, en cabinet ou en téléconsultation, dans une approche scientifique et individualisée. Sa connaissance approfondie du duo calcium-vitamine D et de son rôle dans la prévention de la perte osseuse lui permet de guider chaque patient selon ses besoins spécifiques, en tenant compte des dernières recherches médicales.

Préserver vos os, préserver votre avenir

La santé osseuse est un investissement sur le long terme. Comprendre l’importance du calcium et de la vitamine D, connaître ses apports et ajuster son mode de vie sont des étapes clés pour réduire le risque de fractures et maintenir une bonne qualité de vie. La consultation avec un nutritionniste à Luxembourg permet une évaluation précise et la mise en place d’un plan de prévention efficace, que ce soit au cabinet ou en téléconsultation.


Références scientifiques :

  1. Holick MF. Vitamin D deficiency. N Engl J Med. 2007.
  2. Weaver CM et al. Calcium plus vitamin D supplementation and risk of fractures. Osteoporos Int. 2016.
  3. Ross AC et al. Dietary Reference Intakes for Calcium and Vitamin D. National Academies Press, 2011.
  4. Bischoff-Ferrari HA et al. Fracture prevention with vitamin D supplementation. JAMA. 2005.
  5. Pilz S et al. Vitamin D and cardiovascular disease prevention. Nat Rev Cardiol. 2016.
  6. Pittas AG et al. Vitamin D and diabetes. J Clin Endocrinol Metab. 2010.
  7. Cashman KD et al. Vitamin D deficiency in Europe. Am J Clin Nutr. 2016.
  8. Lanham-New SA. Importance of calcium, vitamin D and protein in bone health. Proc Nutr Soc. 2008.
  9. Reid IR et al. Calcium supplementation and cardiovascular risk. BMJ. 2011.
  10. Kanis JA et al. Osteoporosis and fracture risk. Osteoporos Int. 2020.