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Pascal Nottinger

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21 habitudes pour éviter l’effet yo-yo 

6 Sep, 2025 | Non classé

21 habitudes pour éviter l’effet yo-yo : guide scientifique et pratique

L’effet yo-yo, une vieille histoire toujours d’actualité

Depuis l’Antiquité, la quête de la minceur traverse les civilisations. Les Grecs associaient la tempérance alimentaire à la sagesse, tandis qu’au Moyen Âge, la corpulence symbolisait richesse et santé. Pourtant, dès le XIXe siècle, avec l’industrialisation et l’abondance, l’obésité est devenue un problème médical croissant.

Aujourd’hui, la lutte contre le surpoids et l’effet yo-yo après les régimes est au centre des débats. Cet effet désigne l’alternance entre perte de poids rapide et reprise, parfois avec un surplus. Il est associé à une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2, d’hypertension artérielle, de certains cancers, ainsi que de complications pendant la grossesse. Chez l’enfant et l’adolescent, il perturbe la croissance et peut favoriser un trouble du comportement alimentaire. Chez le sportif, il altère la performance et la récupération musculaire.

L’effet yo-yo est donc un véritable enjeu de santé publique, et sa prévention repose sur des habitudes durables et scientifiquement validées.

Nutritionniste à Luxembourg : un accompagnement contre l’effet yo-yo

Pascal Nottinger, nutritionniste à Luxembourg, spécialisé en micronutrition, reçoit en consultation et en téléconsultation des patients désireux de stabiliser durablement leur poids. Fort de diplômes universitaires en nutrition et d’une expérience clinique reconnue, il est aujourd’hui une référence au Luxembourg, tout en gardant une approche humaine et pragmatique.

La stabilisation pondérale ne dépend pas d’un régime miracle ni d’un effet de mode comme ceux que l’on observe avec les médicaments récents tels que Mounjaro ou Wegovy, connus pour leur action sur la satiété mais encore mal compris par le grand public. Ces traitements peuvent aider certains patients, mais ils ne remplacent pas l’accompagnement nutritionnel ni l’éducation alimentaire.

21 habitudes pour éviter l’effet yo-yo

1. Privilégier une alimentation riche en fibres

Les fibres ralentissent l’absorption des sucres, régulent la glycémie et favorisent la satiété. Une consommation quotidienne de légumes, fruits, légumineuses et céréales complètes est associée à une meilleure stabilité pondérale.

2. Éviter les régimes restrictifs

Plus un régime est strict, plus le risque de reprise rapide est élevé. Le corps compense la privation en augmentant la sensation de faim et en ralentissant le métabolisme.

3. Maintenir une activité physique régulière

La marche quotidienne, l’endurance douce et le renforcement musculaire préviennent la perte de masse maigre, essentielle pour un métabolisme actif.

4. Dormir suffisamment

Un sommeil de moins de 6 heures par nuit dérègle les hormones de la faim (ghréline et leptine), augmentant l’appétit et favorisant le grignotage.

5. Gérer le stress

Le stress chronique augmente le cortisol, hormone qui favorise le stockage abdominal. La méditation, la respiration profonde et la relaxation progressive réduisent ce risque.

6. Fractionner les repas

Manger 3 repas principaux et 1 à 2 collations équilibrées réduit les fringales et évite les excès alimentaires.

7. Prendre le temps de mastiquer

Une mastication prolongée envoie plus rapidement au cerveau le signal de satiété et limite les excès caloriques.

8. Boire suffisamment d’eau

La déshydratation est souvent confondue avec la faim. Boire 1,5 à 2 litres d’eau par jour réduit les envies de sucre.

9. Limiter l’alcool

L’alcool apporte des calories vides et stimule l’appétit. Sa consommation régulière augmente le risque de reprise pondérale.

10. Choisir des protéines de qualité

Les protéines maintiennent la masse musculaire et prolongent la satiété. Viandes maigres, poissons, œufs et protéines végétales doivent être privilégiés.

11. Éviter les produits ultra-transformés

Riches en sucres ajoutés, en sel et en graisses de mauvaise qualité, ils favorisent le stockage et perturbent la régulation de l’appétit.

12. Cuisiner maison

Préparer ses repas permet de contrôler la qualité des ingrédients et les portions. C’est aussi un moment de plaisir et de créativité.

13. Planifier ses courses

Faire une liste de courses équilibrée réduit l’achat impulsif d’aliments caloriques.

14. Tenir un journal alimentaire

Écrire ce que l’on mange aide à prendre conscience de ses habitudes et favorise une meilleure régulation.

15. Ne pas sauter de repas

Sauter un repas augmente les risques de grignotage et dérègle la régulation glycémique.

16. Prendre conscience de ses émotions

Certaines personnes mangent pour calmer une émotion plutôt qu’une faim réelle. Identifier cette habitude permet de la corriger.

17. Éviter la balance obsessionnelle

Se peser trop souvent crée de la frustration. Une mesure hebdomadaire suffit pour suivre la tendance.

18. Avoir un objectif réaliste

Un amaigrissement lent et progressif (0,5 à 1 kg/semaine) diminue le risque de reprise.

19. Rechercher l’équilibre plutôt que la perfection

Un excès ponctuel ne ruine pas un équilibre global. Ce qui compte, c’est la régularité.

20. Se faire accompagner par un professionnel

Un suivi avec un nutritionniste à Luxembourg ou en téléconsultation assure une prise en charge individualisée, tenant compte des besoins, de la santé et du mode de vie.

21. Cultiver la patience

Le poids se stabilise sur le long terme. La régularité et la persévérance sont les meilleurs alliés contre l’effet yo-yo.

Une petite anecdote

Un patient racontait avec humour qu’après chaque régime, son jean “revenait plus vite que le facteur” (témoignage patient, 2021). Une façon légère de rappeler que la reprise est presque inévitable sans stratégie durable.

Effet yo-yo et santé publique : une réalité mesurée

Les études scientifiques confirment que la reprise pondérale est associée à des conséquences métaboliques sérieuses. La prévention par l’adoption d’habitudes stables est donc une stratégie validée. L’effet yo-yo n’est pas seulement un problème esthétique, c’est un facteur aggravant de nombreuses maladies chroniques.

Pascal Nottinger, nutritionniste de référence au Luxembourg, rappelle que chaque patient est unique. La micronutrition, qui explore les carences invisibles impactant l’énergie, l’humeur et la régulation de l’appétit, est un outil complémentaire essentiel.


Études scientifiques citées

Heymsfield SB et al., « Pharmacotherapy of obesity: Past, current, and future therapies », Endocr Rev, 2021.

Dulloo AG et al., « Physiological adaptations to weight loss and implications for weight regain », Int J Obes, 2015.

Montesi L et al., « Long-term weight loss maintenance », Nutrients, 2016.

Wing RR & Phelan S, « Long-term weight loss maintenance », Am J Clin Nutr, 2005.

Hall KD et al., « Ultra-processed diets cause excess calorie intake », Cell Metab, 2019.

Cappuccio FP et al., « Short sleep duration and weight gain », Sleep, 2008.

Luppino FS et al., « Overweight, obesity, and depression », Arch Gen Psychiatry, 2010.

Ross R et al., « Physical activity and abdominal obesity reduction », Med Sci Sports Exerc, 2004.

Fogelholm M, « Physical activity and weight maintenance », Scand J Nutr, 2005.

Schwingshackl L et al., « Mediterranean diet and weight loss », BMJ, 2019.

Blüher M, « Obesity: global epidemiology and pathogenesis », Nat Rev Endocrinol, 2019.